L’histoire de Verrières-le-Buisson rejoint celle de la France, à travers notamment deux célèbres résistants
compagnons de la Libération, natifs de la commune. Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé le 29 août 1941, et son
jeune neveu David Régnier, tué le 20 juin 1944.
Alors étudiant, David Régnier est entré dans la Résistance, inspiré par l’exemple de son oncle. À l’origine
d’un journal clandestin, il entra dans le maquis de Seine-et-Oise où il fut nommé chef du corps franc de
défense du PC de L’Isle-Adam. En juin 1944, il témoigna d’une audace particulièrement héroïque en attaquant à
main armée un train de troupes ennemies. Sans doute suite à une dénonciation, il fut blessé puis arrêté par les
Allemands après épuisement des munitions. À l’âge de 18 ans, il fut fusillé avec d’autres maquisards. Fait Compagnon de la Libération, il repose depuis le 11 novembre 1981 au cimetière de Verrières.

En mémoire et souvenir de ce héros de la Résistance, Mort pour la France, une cérémonie d’hommage a eu lieu le jeudi 20 juin, à l’occasion des 80 ans de son exécution, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, en présence des élus, des anciens combattants, d’élèves des écoles élémentaires et de Verriérois.
Après le discours de Mme Villard, fille de Résistant, membre du réseau Défense de la France, dont faisait également partie David Régnier, les élèves des écoles Honoré d’Estienne d’Orves, Notre-Dame de l’Assomption et David Régnier – Paul Fort ont rendu hommage à ce compagnon de la Libération, respectivement au travers de la lecture du poème « Liberté » de Paul Eluard, et du chant « Qui donc était cet homme ? » de Pierre Chêne.
À l’issue de la cérémonie, ils ont pu découvrir l’exposition sur David Régnier et l’histoire de Verrières, présentée dans le hall de l’Hôtel de Ville 17 au 21 juin.








