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Jusqu’au 28 février à l’Espace Bernard Mantienne, venez découvrir l’exposition des maquettes de Berdje Aopyan, Architecte !

Après une exposition en septembre 2024 sur les plus beaux stades en France, à la Cité du Patrimoine et de l’Architecture où Berdje Agopyan, architecte diplômé de l’école des Beaux-Arts, était à l’honneur parmi d’autres très grands architectes, plongez dans l’univers de l’artiste, du 4 au 28 février.

Les amoureux d’architecture y découvriront des maquettes en très grand format (stade de Nantes à la Beaujoire…), des photos d’archives inédites (Parc des Princes, dont il est co-architecte, espace Bernard Mantienne), des grandes photos de ses réalisations et de ses maisons de Verrières, comme vous ne les avez jamais vues. Nos Verriérois ont du talent !

Du 4 au 28 février à l’Espace Bernard Mantienne (hall)

PORTRAIT DE BERDJE AGOPYAN

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Fusion parfaite entre le bâti et le vivant, trois pins centenaires traversent les toits d’une maison toute en courbes. Ce fragment de l’oeuvre qui se révèle depuis la rue Pierre Brossolette suffit à nous convaincre qu’aucune demeure de Verrières-le-Buisson ne saurait rivaliser avec une telle audace. Berdje Agopyan, son propriétaire et architecte, à qui l’on doit notamment la métamorphose du conservatoire à rayonnement intercommunal de Verrières a fait parler son art bien au-delà de notre commune. Outre des établissements scolaires, des crèches, des médiathèques, des salles des fêtes, des villas, des quartiers… le Verriérois a dessiné les plans d’arènes sportives mondialement connues tels que le Parc des Princes (Paris), le stade de la Beaujoire (Nantes) ou encore le complexe sportif de la Pépinière (Poitiers) qui détient le record de la portée la plus longue au monde (poutre de 127 mètres). Les plans et photographies de ses projets disséminés dans sa maison et dans son cabinet d’architecture rempliraient une bibliothèque entière. D’autant qu’à 87 ans, l’orchestrateur de l’espace est loin d’avoir tiré son dernier trait. « Sans plan à dessiner, je deviendrais fou », prévient-il. Fils de parents exilés en France pour échapper au génocide arménien, Berdje a grandi dans la simplicité mais avec la richesse d’une passion pour le dessin. Depuis Cachan, où sa famille s’était installée, il se rendait à pied à l’école des Beaux-Arts, plantait son chevalet dans les couloirs du Louvre et croquait des modèles

dans un atelier, à Montparnasse. Ses professeurs, qu’il prend pour mentors, sont stupéfaits par sa capacité à saisir l’espace avec une rapidité déconcertante. « Je me donnais pour règle de dessiner d’un seul trait, en gardant toujours une vue d’ensemble de mon sujet ». Tout papier devient un support à ses croquis de plus en plus tournés vers l’architecture. Dessin sur dessin, pierre après pierre et à force de persévérance, Berdje Agopyan s’est érigé parmi les grands noms de l’architecture française contemporaine.