Ouverture du nouvel hôpital Paris-Saclay

Après trois ans de travaux, le nouvel hôpital Paris-Saclay ouvre ses portes le 3 juin, dans le quartier de Corbeville du plateau de Saclay. Il devient l’hôpital public de référence pour le bassin de population du nord de l’Essonne. D’une surface de 49 000 m2, le nouveau bâtiment comporte plus de 480 lits. Il compte des services de chirurgie, de médecine et de médecine intensive (réanimation, soins intensifs polyvalents, pédiatriques, cardiologiques et neurovasculaires) et une maternité qui accueillera plus de 3 000 naissances par an à son ouverture.
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L’hôpital Paris-Saclay s’inscrit dans une reconfiguration complète de l’offre de soins du Groupe Hospitalier Nord-Essonne (GHNE) : il s’appuie sur les services actuels des sites d’Orsay, Juvisy et Longjumeau et apporte nombre d’innovations dans l’offre de santé et un service d’urgences pédiatriques, adultes et gynécologiques / obstétricales 24/24h.

Situé à Orsay, à proximité des grands axes routiers (A10 – N118), l’hôpital Paris-Saclay a été conçu autour de 3 axes majeurs :

De construction « horizontale », le bâtiment dispose de larges ouvertures sur l’extérieur avec de nombreux patios pour apporter un maximum de lumière. Toutes les chambres sont équipées d’une salle de bain privative, d’un mobilier adapté aux différentes pathologies et d’une ventilation bio climatique, qui permet de chauffer en période hivernale et rafraîchir en période de fortes chaleurs. Avec un plan d’équipement de 23M€, l’établissement mise sur la qualité des conditions de travail des soignants et d’accueil des patients (matériel de bloc opératoire neuf, fauteuils, lits et brancards neufs, matelas de prévention des escarres, lève-malades motorisés, transports logistiques robotisés). Les circuits de prise en charge sont également simplifiés et optimisés.

L’hôpital s’appuie fortement sur le numérique, du dossier du patient jusqu’à la livraison des produits dans les services, grâce à un système de transport autonome, pour optimiser ses fonctionnements et limiter la manutention. Dans le cadre d’un partenariat avec Doctolib, l’inscription pour les consultations et hospitalisations peut être effectuée en ligne par chaque patient.

L’hôpital bénéficie d’un plateau technique de pointe avec notamment un système d’assistance vidéo pour le chirurgien au bloc opératoire et du matériel d’imagerie médicale de dernière génération.

L’innovation est également médicale, grâce au développement des prises en charge ambulatoires sur des plateaux techniques adaptés et agrandis.

L’offre de soin est renforcée avec des hôpitaux de jour dédiés à la neurologie, aux maladies métaboliques ou encore un service de maladies infectieuses. L’établissement propose désormais des soins d’accompagnement, comme de l’ostéopathie en maternité, des soins de support en oncologie, de l’activité physique adaptée en pédiatrie et de la musicothérapie en neurologie.

Outre ses services d’urgences adulte et pédiatrique et d’hospitalisation, l’hôpital met en place des filières d’excellence, en partenariat avec des équipes médicales universitaires notamment de gastro-entérologie avec l’AP-HP et de cancérologie avec l’Institut Curie.

Parmi les autres partenariats construits, le Groupe Hospitalier Nord-Essonne approfondira sa coopération avec le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), qui prévoit l’installation de son bâtiment PASREL « PAris-Saclay foRmation rEcherche et hôpitaL» en proximité immédiate du nouvel hôpital Paris-Saclay : le « pavillon recherche » constituera une plateforme collaborative ouverte dédiée à l’intégration de l’innovation en milieu hospitalier et connectant les laboratoires de recherche technologique, les industriels de la santé et l’hôpital. Il abritera également l’unité de recherche Biomaps, une interface technologie/médecine dans le domaine de l’imagerie médicale et le service de médecine nucléaire du CEA, qui offre des méthodes d’imagerie diagnostique de pointe aux patients du GHNE et du bassin de population.

fiche info urgences avant 28 juin vf
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  • Un service d’accueil des urgences adultes et pédiatriques
  • Des services de chirurgie (viscérale, orthopédique, urologique, ORL, maxillofaciale) avec des capacités
    d’hospitalisation en chirurgie ambulatoire accrues
  • Des services de médecine, gériatrie, oncologie et pneumologie
  • Un centre de soins de support en oncologie post-cancer
  • Un service de médecine dédié aux pathologies infectieuses et tropicales (nouveau)
  • Un service universitaire de gastro-entérologie (nouveau)
  • Un service de neurologie et une unité de soins intensifs neuro-vasculaires
  • Un hôpital de jour de neurologie (nouveau)
  • Un service de cardiologie et une unité de soins intensifs de cardiologie
  • Une offre en endocrinologie et diabétologie
  • Un hôpital de jour dédié aux maladies métaboliques (nouveau)
  • Une maternité pouvant accueillir jusqu’à 4000 accouchements
  • Une offre complète en gynécologie médicale et chirurgicale
  • Des plateaux médico-techniques : laboratoire, pharmacie, stérilisation, imagerie
  • Des consultations de toute spécialité
  • 247M€ d’investissement et 73M€ d’aides nationales et régionales
  • 49 000 m2
  • 440 lits et 40 places
  • 44 lits de soins critiques
  • Des circuits adaptés aux crises épidémiques
  • 40% de séjours ambulatoires
  • 90% de chambres seules                  
  • 9 salles de bloc opératoire, 3 salles de chirurgies légères, 3 salles d’endoscopie
  • Un matériel biomédical renouvelé pour 11.5M€
  • Une maternité pouvant accueillir jusqu’à 4000 naissances  
  • 850 places de parking
  • Une adaptation des lignes de bus existantes pour accéder à l’hôpital en juin 2024
  • Une desserte par 3 lignes de bus :  199, 91.05 et 91.06
  • La ligne 18 du Grand Paris Express en 2026  

Ce nouvel hôpital s’inscrit dans une démarche de certification Haute Qualité Environnementale (HQE), qui vise à concilier la meilleure qualité de vie et la préservation de l’environnement.

Des objectifs ambitieux de performance du bâtiment dans le domaine de la maîtrise des consommations énergétiques et du confort pour le patient sont garantis dès la conception et ont été contractualisés avec les entreprises en charge de l’exploitation technique. Le bâtiment adopte une approche bioclimatique, avec un niveau d’isolation élevé des parois et des toitures. L’isolation par l’extérieur favorise l’inertie par les parois béton lourd et des ouvertures vitrées définies selon des compromis entre déperditions thermiques et apports solaires. En avance sur les évolutions de la réglementation, une différence de 8°C devra être atteinte entre température en intérieur et en extérieur, dès le seuil des 34°C en extérieur dépassé. Les choix des systèmes de chauffage, ventilation et rafraichissement visent également à limiter au maximum les consommations. Enfin le dispositif de chaud et froid se fonde sur la récupération des énergies dégagées par le fonctionnement hospitalier (radiologie, serveurs informatiques) et le raccordement au réseau de chaleur urbain peu carboné (60% d’énergies renouvelables : géothermie, récupération de l’énergie du super-calculateur).

Pour une intégration à l’environnement du plateau et le confort de tous, les abords de l’hôpital sont végétalisés, tout comme les césures intérieures et les terrasses. Le projet intègre également les enjeux de lutte contre les îlots de chaleur urbains, la récupération des eaux pluviales et les enjeux d’imperméabilisation des sols.

  • Un niveau bioclimatique supérieur de 25% à la réglementation thermique actuelle
  • Réduction des consommations d’énergie de 35% par rapport à un bâtiment hospitalier « standard »
  • 166 arbres
  • 2/3 de l’arrosage permis par la récupération des eaux pluviales

Le GHNE déploie actuellement un projet visant à récupérer l’ensemble des biodéchets émis par les repas des patients et agents pour en permettre la valorisation, dans le cadre d’une expérimentation accompagnée par le ministère de la Santé.